CBD et suspension du permis de conduire

Le CBD : un produit légal

Le cannabidiol (CBD) n’est pas considéré comme un produit stupéfiant.

En effet, la Cour de justice de l’Union européenne a affirmé dans un arrêt du 19 novembre 2020 que le cannabidiol (CBD) ne constitue pas un stupéfiant, au sens de la convention unique (CJUE,19 novembre 2020, affaire C-663/18).

La chambre criminelle de la Cour de cassation a suivi cette même logique en indiquant :

9. Pour infirmer l’ordonnance du juge d’instruction et ordonner la mainlevée de la fermeture de l’établissement à l’enseigne « The Pot Company », l’arrêt attaqué relève que le cannabidiol n’est inscrit ni sur la liste des substances vénéneuses, ni sur la liste des substances stupéfiantes et peut être obtenu par un procédé de synthèse chimique qui n’est pas interdit ou peut être extrait du chanvre issu de plusieurs variétés (Sativa ou Indica ou Spontanea).

10. Les juges constatent que la législation interne varie en fonction de l’espèce de chanvre dont le cannabidiol est issu.

11. Ainsi, concernant la variété Indica (chanvre à drogue), les juges relèvent que selon les articles L. 5132-8 et R. 5132-86 du code de la santé publique sont interdits la production, la fabrication, le transport, l’importation, l’exportation, la détention, l’offre, la cession, l’acquisition ou l’emploi :

-du cannabis, de sa plante et de sa résine, des produits qui en contiennent ou de ceux qui sont obtenus à partir du cannabis, de sa plante ou de sa résine,-des tétrahydrocannabinols, à l’exception du delta 9-tétrahydrocannabinol, de leurs esters, éthers, sels ainsi que des sels des dérivés précités et de produits qui en contiennent.

12. Les juges observent que la formulation de ces textes prête à confusion dans la mesure où ils posent une interdiction des substances ou principes actifs des drogues ou psychotropes mais prévoit une exception à l’interdiction pour le delta 9-tétrahydrocannabinol aussi appelé THC qui constitue le principe actif permettant de qualifier le cannabis de drogue ou stupéfiant.

13. Concernant la variété Sativa, ils constatent que des dérogations relatives aux opérations de fabrication, de transport, d’importation, d’exportation, de détention, d’offre, de cession, d’acquisition ou d’emploi, peuvent être accordées à des fins thérapeutiques.

14. Les juges, après avoir rappelé le principe général d’interprétation stricte du droit pénal, en déduisent qu’en l’absence de détermination par expertise de l’origine du cannabidiol et de la présence de THC dans les produits saisis au-delà du test effectué par les services de police, la fermeture d’établissement s’avère prématurée.

15. En statuant ainsi, la cour d’appel a justifié sa décision.

16. En effet, l’interdiction, même provisoire, de la commercialisation de produits contenant du cannabidiol ne pouvait être ordonnée en l’absence de preuve que les produits en cause entraient dans la catégorie des produits stupéfiants.

17. Il s’ensuit que le moyen doit être écarté.

PAR CES MOTIFS, la Cour :

REJETTE le pourvoi ;

Cass. crim., 15 juin 2021, n° 18-86.932.

Récemment, le Conseil d’Etat a suspendu l’arrêté du 30 décembre 2021 portant application de l’article R. 5132-86 du code de la santé publique, interdisant la vente aux consommateurs de fleurs ou de feuilles brutes des variétés de Cannabis sativa L.

Il considère :

que des moyens de contrôle sont détaillés, pour l’ensemble de la plante, à l’annexe de l’arrêté, afin de distinguer les feuilles et fleurs de chanvre qui, en raison de leur très faible teneur en THC, pourraient être regardées comme dépourvues de propriétés stupéfiantes, au sens du II de l’article R. 5132-86 du code de la santé publique. Dès lors, en cet état de l’instruction, le moyen tiré de ce que la mesure d’interdiction générale et absolue prise présente un caractère disproportionné est de nature à créer un doute sérieux quant à sa légalité.

Conseil d’État, 24 janvier 2022, n° 460055

Ainsi, le cannabidiol en raison de sa très faible teneur en THC n’est pas considéré comme un stupéfiant et sa consommation n’est pas prohibée en France.

L’infraction de conduite après usage de produits stupéfiants

L’infraction de conduite après usage de plantes ou produits classés comme stupéfiants est définie par l’article L 235-1 du code de la route.

Cet article dispose :

I.-Toute personne qui conduit un véhicule ou qui accompagne un élève conducteur alors qu’il résulte d’une analyse sanguine ou salivaire qu’elle a fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants est punie de deux ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’amende.

Ainsi, par principe, si l’analyse sanguine ou salivaire est positive, l’usager de la route contrôlé est en infraction.

Le préfet suspend alors le permis de conduire pour plusieurs mois, puis une convocation en justice sera transmise ultérieurement.

Cette situation est injuste dès lors que l’automobiliste ou le motard se contentait de consommer du CBD.

La raison de cette aberration s’explique par des tests salivaires désuets.

Des tests salivaires anachroniques

La légalisation du CBD en France est récente.

Plus précisément, cette légalisation est postérieure à la généralisation des dépistages et contrôles salivaires destinés à savoir si l’usager de la route se trouve en infraction.

Ainsi, les seuils de détection du produit stupéfiant ont été définis à une époque où le CBD n’était pas légalisé.

C’est pourquoi le dépistage peut s’avérer positif alors que la personne contrôlée consomme uniquement du CBD.

Des décisions de relaxe logiques devant les tribunaux correctionnels

Confrontés à cette situation ubuesque, quelques avocats ont décidé de défendre leurs clients en plaidant la relaxe (non-coupable) devant les tribunaux correctionnels.

Le raisonnement est simple: le CBD n’est pas un produit stupéfiant et par suite, le consommateur de CBD ne peut pas être condamné pour une conduite après usages de plantes ou produits classés comme stupéfiants.

Les tribunaux correctionnels de Quimper, Guingamp, Nancy, Albertville et Saint-Nazaire ont ainsi donné gain de cause à des consommateurs avérés de CBD.

Conseils pratiques pour faire valoir vos droits

Pour être innocenté, le justiciable doit absolument convaincre le juge qu’il consomme uniquement du CBD.

Si le justiciable consomme, même rarement, du cannabis, il sera complexe d’obtenir une décision de relaxe sur ce fondement.

En pratique, la jurisprudence récente retient trois critères cumulatifs :

  1. Les déclarations du prévenu lors de son audition par les forces de l’ordre : il est impératif d’être constant dans ses déclarations et expliquer qu’il s’agit d’une consommation exclusive de CBD (pas de cannabis)
  2. La production des factures démontrant l’achat du CBD
  3. Des analyses urinaires ou sanguines démontrant que vous ne consommez pas de cannabis (ces analyses sont plus précises que les analyses salivaires)

Source : https://avocatlantic.fr/cbd-et-suspension-du-permis-de-conduire/

Contrôle routier THC

Nous voudrions apporter quelques précisions au sujet des contrôles routier sur la détection de stupéfiant.

Ce sujet concerne principalement la consommation de fleurs de CBD, Pour tous les autres dérivés de CBD nous vous garantissons une teneur de THC à 0, notre fabricant d’huile Nature Technologie nous propose des huiles avec 0.3% de THC ou des huiles à 0, pour vous éviter tout problème, nous avons fait le choix de ne vous proposer que des huiles sans traces de THC.

Pour ce qui est des fleurs ou des résines de CBD, il est impossible d’avoir un produit sans THC, malheureusement l’Etat Français a fait le choix d’utiliser les tests stupéfiants de la marque Drager qui sont extrêmement sensible.

Ce que nous pouvons vous conseiller :

Ne pas reconnaitre l’infraction, ne pas payer l’amende au bord de la route, ne pas signer de documents, vous devez indiquer au forces de l’ordre que vous n’êtes pas en mesure de comprendre pleinement ce qui vous est reproché, demander une prise de sang complète afin de déterminer le taux réel de THC et de CBD contenu dans votre sang et vérifier la validité du test utilisé lors du contrôle.

L’article R-235-6 du code de la route oblige l’agent de police judiciaire à demander au conducteur s’il le souhaite se réserver la possibilité de demander l’examen technique, l’expertise ou la recherche de l’usage des médicaments psychoactifs prévus par l’article R-235-1 du code de la route. Il est de jurisprudence de considérer que  » La circonstance que le conducteur n’a pas été mis à même de se réserver une telle possibilité ou qu’un souhait exprimé en ce sens n’a pas été pris en compte est de nature à entacher la régularité de la procédure engagée à son encontre » ( CE 21 novembre 2023, n° 467841 B )

Nous sommes convaincu qu’il est préférable de consommer des fleurs de CBD plutôt que des fleurs de THC qui contiennent des taux de THC de plus en plus élevés sans savoir ce que votre fleur contienne vraiment.

N’hésitez pas à nous faire part de vos contrôles routiers.

Non, le CBD n’est pas un médicament

Cet article a pour but de vous expliquer comment le CBD agit sur votre corps.

Notre corps possède de nombreux récepteurs endocannabinoïdes (endo= présent naturellement), ce sont des neuromédiateurs lipidique, à ce jour 5 endocannabinoïdes  ont été identifiés :

AEA = anandamide / 2-AG = le 2-arachidonoylglycérol / 2-AGR = l’éther de noladine / 0-arachidonoyl-éthanolamine = la virodhamine / Nada = le N-arachidonoyldopamine mais tous ne sont pas encore identifiés.

Les endocannabinoïdessont sont des neuromodulateurs, Ce ne sont pas des neurotransmetteurs classiques : ils influencent le fonctionnement des synapses. Ils agissent de manière rétrograde en inhibant la libération d’autres neurotransmetteurs des neuronesprésynaptiques. D’une manière globale, les effets neurologiques de la stimulation des récepteurs CB1 sont soit d’inhiber certaines fonctions cérébrales, soit d’en activer d’autres (en inhibant des synapses inhibitrices de la voie concernée).

La plus part des effets biologiques induits par les endocannabinoïdes  sont médiés par un couplage de leur récepteur à une à une protéine G de type Gi/Go. Les récepteurs CB1 et CB2 diffèrent notablement dans leur couplage aux mécanismes de transduction, même si tous deux inhibent l’adénylate cyclase via les protéines G de type Gi/Go.

En soit ce qu’il faut comprendre, c’est que le CBD va jouer sur votre homéostasie ( équilibre du corps ) sont but étant d’améliorer votre bien-être ( humeur,détente etc ), après 3 ans d’activité et de nombreux témoignage de notre clientèle, nous avons beaucoup de retours positifs, le tout est de savoir quels produits de CBD vous conviendra le mieux ( perles, huiles, gélules, pastille etc ).

Le chanvre et ses bienfaits. Son histoire et son avenir.

De plus en plus populaire dans l’univers culinaire et des soins corporels, le chanvre est un super ingrédient qui est devenu un incontournable lorsqu’on adopte un mode de vie sain et équilibré. Toutefois, avec cette notoriété grandissante vient un bon nombre de questions. Ses origines, son usage à travers l’histoire, et les nouveaux usages de cette superbe plantes aux multiples usages, une instructive conférence en compagnie de Mathieu Crête de La Feuille Verte.

Tout savoir sur les huiles de CBD

Le marché du CBD est en pleine extension et il est difficile de s’y retrouver, c’est pourquoi nous allons essayer de vous donner toutes les clés pour reconnaître des huiles de qualités. N’étant pas encadrées, nous trouvons de tout, à tous les prix, pour des qualités plus ou moins bonnes.

Principalement, vous trouverez 2 huiles différentes : l’huile de chanvre et l’huile MCT (huile de coco), pour de l’huile de chanvre, vous aurez une garantie supplémentaire d’avoir une huile française, à la différence de l’huile MCT qui ne peut l’être, vous trouverez principalement cette huile en provenance des Philippines, du Sri Lanka, République Dominicaine, Roumanie, Chine, etc.

Ensuite vous trouverez plusieurs façon d’enrichir une huile de CBD avec les différents cannabinoïdes, la première consiste à rajouter de l’isolat de CBD (molécule isolée) pour n’avoir que du CBD, la deuxième étant le distillat permettant d’avoir les différents cannabinoïdes pour trouver l’effet d’entourage avec un taux de THC à 0, c’est ce qu’on appelle une huile Broad spectrum mais vous pourrez aussi retrouver des huiles à spectre complet avec ou sans THC avec du distillat, et enfin la troisième méthode consiste à laisser macérer les fleurs de CBD afin d’en extraire l’intégralité de la plante avec un taux de THC inférieur à 0.3%, c’est ce qu’on appelle une huile à spectre complet.

Il est essentiel d’avoir une huile qui provienne d’un véritable chanvrier de métier qui assurera la culture, la récolte et la transformation de celle-ci. Nous avons pu observer que certaines personnes ont eu des maux de tête après l’absorption d’huile de CBD, ceux-ci n’ont pas de rapport avec la qualité de l’huile, mais plutôt en rapport avec une légère baisse de la pression artérielle qui s’estompe rapidement, mais si ce n’est pas le cas, mieux vaut prendre son CBD sous forme de gélules, nous avons constaté une amélioration sur ces désagréments.

Nous ne sommes pas là pour dire que nous sommes meilleurs que les autres, nous sommes là pour vous donner quelques informations afin d’y voir un peu plus clair dans cette jungle du CBD.

Nous rappelons que nous ne sommes pas médecins ni pharmaciens, notre article est uniquement destiné à reconnaître une huile de qualité.

CBG ou cannabigérol : définition et effets

Le cannabis est composé de plusieurs substances chimiques appelées cannabinoïdes. On en dénombre 113 actuellement dont les plus plébiscitées sont le CBD et le THC. Le CBG (cannabigérol) est également une substance chimique du cannabis. Elle est moins connue du grand public parce qu’elle est moins présente dans la plante. Le cannabigérol a des propriétés bénéfiques pour l’organisme humain et peut être consommé de différentes manières. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le CBG.

Qu’est-ce que le CBG ?

La plante du cannabis produit également un cannabinoïde moins connu du grand public appelé CBG ou encore cannabigérol. Généralement, cette substance chimique est produite à partir de jeunes plantes de cannabis pas très matures. Puisqu’elles contiennent une concentration plus élevée en CBG. Beaucoup d’études ont révélé que le CBD ou le THC proviennent du CBG. C’est-à-dire que les autres substances cannabinoïdes étaient du cannabigérol à la base avant de devenir ce qu’elles sont. Raison pour laquelle le CBG est perçu comme le père de tous les autres cannabinoïdes.

Qu’est-ce qui différencie le CBG des autres cannabinoïdes ?

Le CBG est différent des autres cannabinoïdes sous différents aspects. Le cannabigérol est non pschycoactif contrairement au THC. Il diffère de ce dernier en termes de puissance. En consommant du CBG, vous ne serez pas affecté. La substance agit sur le cerveau de la même manière que le CBD et ne vous plonge pas dans un état enivrant comme le THC.

La cannabigérol tout comme le Cannabidiol agit sur le système endocannabinoide des utilisateurs. En raison de sa faible affinité avec les récepteurs du système contrairement au cannabidiol, les effets produits par le CBG diffèrent sensiblement de ceux du CBD. De même, l’extraire du cannabigérol est beaucoup plus compliqué que le cannabidiol. En fait, le CBG est moins concentré dans le cannabis que les autres cannabinoïdes. Il faut l’association de plusieurs plantes et une technologie d’obtention bien précise avant d’obtenir du cannabigérol.

Quels sont les avantages de l’utilisation du CBG ?

Le CBG est l’un des produits les plus rares du cannabis. Tous les bienfaits de ce produit n’ont pas encore été énumérés puisque seules quelques études sont faites en son nom. Toutefois, certaines recherches scientifiques ont prouvé que le cannabigérol peut réduire le stress oxydatif de même que les inflammations. En effet, la substance chimique une fois dans l’organisme peut agir sur les récepteurs responsables de la douleur, de la chaleur ou de l’inflammation proprement dite. Le cannabigérol a donc un effet positif sur les personnages souffrant du stress de même que celles ayant des inflammations.

Il semblerait également que le CBG soit efficace dans la lutte contre le glaucome. Généralement, des études révèlent que la substance à un pouvoir positif pour lutter contre les inflammations des intestins. De même, d’autres recherchent stipulent que le cannabigérol peut protéger les neurones contre les dommages du cerveau. En ce sens, on peut donc dire que le CBG est un neuroprotecteur.

D’autres études sembleraient prouver que le CBG peut également être utilisé dans le traitement du cancer de côlon. Par ailleurs, il est important de retenir que les hypothèses sont faites sur la base de recherches scientifiques dont la plupart ont été effectuées sur des animaux. Il faudrait donc plus d’études à propos du cannabigérol afin d’identifier avec certitudes tous ses bienfaits sur l’organisme vivant.

Quel pourrait être l’effet secondaire de la consommation du CBG ?

Le CBG est l’une des rares substances issues du cannabis. Il n’est donc pas populaire auprès du public. De ce fait, les études faites à son sujet sont restreintes et assez limitées. Actuellement, on ne connaît pas tous les effets bénéfiques de cette substance chimique. Ses effets secondaires ou les différentes conséquences que peut entraîner le cannabigérol sur l’organisme humain sont encore méconnus. Déjà, la plupart des quelques études effectuées ont été testées sur des animaux. Les informations sur les différents risques possibles du CBG sont donc limitées. Toutefois, pour l’instant tout ce que peuvent dire les scientifiques est que l’abus de ce cannabinoïde tout comme le CBD peut-être grave pour un individu.

Comment consommer du CBG ?

Principalement, le mode d’utilisation du cannabigerol le plus connu est l’huile. Sur le marché, il existe trois catégories d’huiles de cannabigerol à savoir :

  • l’huile à large spectre : c’est une huile qui contient tous les cannabinoïdes, dont le CBG. Toutefois, elle est dépourvue du THC,
  • l’huile à spectre complet : elle contient tous les cannabinoïdes y compris le CBG et le THC,
  • l’huile de CBG pure : cette huile est très rare. Elle ne contient que du CBG à 100 %.

L’huile de CBG peut être consommée sous différentes manières par les utilisateurs. Ils ont la possibilité de la consommer par voie cutanée. Il suffit pour cela de mélanger un produit cosmétique compatible avec l’huile de CBG. Ensuite, masser le corps ou l’endroit voulu. De cette manière, l’huile peut pénétrer dans la peau. Par voie orale, vous pouvez mettre des gouttes d’huile dans vos boissons ou aliments. Ensuite, il suffit de les avaler pour que le produit se retrouve dans votre corps. Quant à l’option sublinguale, il suffit de mettre quelques gouttes de CBD sur la langue.

Tout comme le CBD, le mode de consommation influence la durée d’effets du CBG sur l’organisme, de même son temps d’action. En raison des études limitées faites sur le cannabigérol, il est important de s’approvisionner uniquement chez des fournisseurs certifiés et reconnus. Si les informations relatives au produit ne sont pas correctes, il est conseillé de l’éviter tout simplement puisque la sécurité de votre santé en dépend.

Quelle mesure de sécurité pour se protéger du CBG ?

Il est important avant toute consommation de produit issu du cannabis tel que le CBG, de demander l’avis d’un professionnel de santé. En effet, le cannabigérol peut réagir en présence de médicaments ou autres substances chimiques que vous consommez.

De même, étant un produit issu du cannabis, vous devrez bien vous renseigner en ce qui concerne la réglementation vis-à-vis du CBG. Puisque, tout comme le CBD ou le THC, le cannabigérol est soumis à une loi stricte.

Vu que les études sont limitées sur le CBG, il est important de toujours le consommer en faible dose afin d’éviter toutes mauvaises surprises.

Somme toute, le CBG est un cannabinoïde issu du cannabis. Il est rare sur le marché en raison de sa contraction très faible dans la plante. À l’image du CBD, le cannabigérol a des effets bénéfiques pour l’organisme. Il peut être consommé de différentes manières par les utilisateurs. Ses effets secondaires ne sont pas encore clairement révélés, mais sa consommation doit être entreprise dans la plus grande méfiance possible.

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CBN ou cannabinol : définition et effets

Le CBN n’est pas encore très connu dans la famille des cannabinoïdes, mais ne demande qu’à le devenir. Issu de la transformation du THC, le CBN, qui n’est pas psychoactif, est depuis quelques années de plus en plus étudié. Le CBN présente des particularités qui le distingue du THC et du CBD. Il offre un intérêt thérapeutique de plus en plus souligné et il commence à être intégré dans des recherches portant sur des pathologies très diverses. De nombreux consommateurs valident ses effets et attestent du bien-être qu’il peut offrir. Voyons ce que le CBN a de si spécial.

Qu’est-ce que le CBN – cannabinol ?

Pour définir le cannabinol, il est facile de présenter sa structure moléculaire. Si cette information peut séduire les plus scientifiques, le recours à une démonstration est plus pédagogique et plus compréhensible pour tout le monde. Pour comprendre d’où vient le CBN, intéressons-nous à l’histoire récente du cannabis de contrebande au Mexique. Ce cannabis, très riche en THC, est vendu pour ses effets psychotropes. Or, depuis quelques années la demande est si importante que les producteurs ont accéléré les processus de culture et production, et notamment une phase précise : le séchage.

Normalement, les fleurs de cannabis riches en THC doivent être séchées lentement et surtout à l’abri de la lumière, tenues dans l’obscurité. Mais, soucieux d’accélérer cette phase pour mettre plus rapidement le produit sur le marché, rentabilité oblige, les producteurs ont pris l’habitude de faire sécher les pieds en plein soleil. Cette modification, qui peut paraître anodine, a des effets directs sur la structure moléculaire du THC. En augmentant l’exposition à la lumière et à la chaleur, se produit une oxydation du THC qui se transforme alors en CBN.

L’oxydation du tétrahydrocannabinol provoquée par une exposition prolongée à la lumière et à un apport en oxygène génère une plante riche en CBN et plus pauvre en THC. On comprend donc que le taux de CBN n’est pas déterminé par des facteurs génétiques, mais par des facteurs environnementaux. Il n’y a pas une variété de chanvre naturellement plus riche en CBN qu’une autre, c’est uniquement l’oxydation du THC qui permet de le retrouver.

CBD et CBN (Cannabidiol et Cannabinol)

Pour les non-initiés, entre CBD, THC, CBN, il y a de quoi s’y perdre rapidement. Afin de mieux appréhender le CBN, ses effets et ses particularités, commençons par une comparaison avec le désormais plus connu des cannabinoïdes : le CBD – Cannabidiol.

CBD et CBN – Points communs

Le premier point commun entre le CBD et CBN, c’est qu’ils sont tous deux des cannabinoïdes issus du chanvre et non psychoactifs. Que ce soit le CBD ou le CBN, tous deux sont donc tout à fait légaux et en vente libre, et ne sont donc pas considérés comme des stupéfiants.

Ils agissent tous deux, à leur manière, sur le système endocannabinoïde.

Pour rappel : Le système endocannabinoïde

On sait à ce jour que les cannabinoïdes fonctionnent en interagissant avec un système complexe du corps qui porte le nom de système endocannabinoïde (SEC). Notre corps produit naturellement une famille de neurotransmetteurs appelés endocannabinoïde, qui interagissent avec des récepteurs situés dans le cerveau, les muscles, la graisse et le tube digestif. Ces récepteurs portent les noms de récepteur cannabinoïde de type 1 (CB1) et de récepteur cannabinoïde de type 2 (CB2).

Le système endocannabinoïde (SEC) joue un rôle essentiel de régulateur dans des processus physiologiques tels que le sommeil, l’appétit, le système de la douleur, l’humeur et la sexualité.

CBD et CBN – Différences

La grande différence entre le CBD et le CBN est consécutif de l’origine du CBN. En effet, étant la résultante de l’oxydation du THC, il emprunte des propriétés propres au THC. La principale est qu’il agit de manière plus significative sur les récepteurs endocannabinoïdes de type CB1. Le CBD agît en majorité sur les récepteurs endocannabinoïdes de type CB2. Cette association lui donne ainsi des particularités thérapeutiques propres.

Dans tous les cas, que ce soit le CBD ou le CBN, tous deux ont des apports thérapeutiques qui intéressent de plus en plus la recherche médicale. Si les études portant sur le CBD sont largement majoritaires, les études autour des effets du CBN sont également de plus en plus financées. Ainsi, la France a débuté en mars 2021 l’expérimentation du cannabis médical ou chanvre thérapeutique auprès de 3000 patients. Dans cette expérimentation, on étudie notamment les combinaisons de certaines molécules du CBD, CBN, CBG, etc. qui offrent la possibilité de créer des médicaments très différents les uns des autres. Chaque combinaison ou association a un intérêt thérapeutique spécifique.

CBN et THC

Le CBN, tout comme le THC, a la capacité de se fixer sur les récepteurs CB1 mais à l’inverse du THC, il n’est pas psychoactif, il ne produit pas de sensation de « high » c’est-à-dire des effets psychoactifs et euphorisants.

Le CBN interagit d’une manière moins importante avec les récepteurs CB1 que le THC. Il semblerait qu’il a, entre 6 et 10 fois moins, la capacité à se fixer sur les récepteurs CB1 par rapport au THC (1). Cette différence expliquerait pourquoi le cannabinol n’est pas psychoactif.

Source 1 : Novel cannabinol probes for CB1 and CB2 cannabinoid receptors. A Mahadevan 1 , C Siegel, B R Martin, M E Abood, I Beletskaya, R K Razdan –

CBN – cannabinol – Quels bénéfices ?

Si les études portant sur le CBN sont encore en phase de balbutiement, il n’empêche que les premières recherches soulignent des apports significatifs dans la prise en charge de pathologies dans plusieurs domaines.

CBN et sommeil

Le CBN comme le CBD participe fortement à l’amélioration du sommeil. Les deux ont prouvé leur efficacité pour aider les personnes en déficit ou en difficulté pour dormir. Cependant, quelques recherchent comparatives ont permis de voir que le CBN offrait une aide plus significative pour les troubles du sommeil que le CBD.

De même, les derniers essais cliniques (2) confirment, ce que nombre d’utilisateurs avançaient, la combinaison CBN et THC a un effet sédatif important.

Le fait, que le CBN soit un atout pour le sommeil n’est pas en soi nouveau. Par expérience, les consommateurs de cannabis savent que les produits contenant du THC qui ont été exposés au soleil ou qui n’ont pas été consommés depuis une longue période, ont des effets très relaxants, mais surtout des effets sédatifs.

Source 2 : Taming THC: potential cannabis synergy and phytocannabinoid-terpenoid entourage effects – Ethan B Russo.

CBN et stimulation de l’appétit

Une étude comparative (3) menée sur des rats portant sur les effets des habitudes alimentaires a montré que les rats ayant eu un apport en CBN avaient eu un appétit plus important qu’à la normale. Cette étude a testé en même temps le CBD et le CBG. Il s’avère que le CBN a ouvert l’appétit des rats avec une augmentation de la taille et de la durée des repas. À l’inverse le CBD a, quelque peu, freiné l’appétence des rats, alors que le CBG n’a rien modifié.

Source 3 : Cannabinol and cannabidiol exert opposing effects on rat feeding patterns. Jonathan A. Farrimond, Benjamin J. Whalley, Claire M. Williams – 

Les autres bénéfices du CBN

Le CBN n’est pas en soi nouveau, mais la recherche portant sur ses apports thérapeutiques est encore à ses débuts. Cependant, plusieurs pistes sont actuellement étudiées en raison d’indices significatifs pour son utilisation en tant qu’anticonvulsivant (antiépileptique) et anti-inflammatoire.

Pour ces deux dernières propriétés, il est encore trop tôt pour être dans l’affirmation scientifique. Les études sont en cours, mais des indices clairs vont dans le sens d’un apport thérapeutique significatif. Rappelons que le CBD est quant à lui déjà reconnu de facto sur ses propriétés antiépileptiques avec l’Epidiolex.

CBN-Conclusion

Le CBN, puisqu’il provient de l’oxydation du THC, nécessite de produire du chanvre contenant du THC. Or, cette production est encore interdite et illégale en France. L’expérimentation du cannabis thérapeutique lancée dernièrement en France est déjà une première étape qui permettra, à coup sûr, aux législateurs de trouver d’ici peu, un cadre légal pour la production du CBN dans l’hexagone.

Cependant, du côté des consommateurs, comme toute nouveauté, un double sentiment se dégage. Le CBN représente de nouvelles avancées thérapeutiques autour des questions relatives au sommeil, de l’épilepsie et plus généralement du bien-être. Pour autant, des questions demeurent, notamment sur les risques éventuels causés avec l’interaction avec d’autres médicaments (CBN et mélatonine par exemple).

Le CBN peut être un atout précieux dans la prise en charge de problématiques qui dégradent la qualité de vie. Le CBN peut faciliter un retour à l’équilibre et améliorer le bien-être en général. Il faut aussi comprendre, que le CBN est un produit actif et que sa consommation doit, comme pour tout autre produit actif, s’articuler entre le raisonnable et l’information.

Dans tous les cas, l’ensemble du corpus scientifique actuel montre un regard bienveillant sur ce cannabinoïde.

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chanvre

Les combattants professionnels UFC et MMA et l’huile de CBD

Comme vous pouvez l’imaginer, le monde de la lutte professionnelle est un environnement impitoyable. Les athlètes doivent sacrifier leur corps (et souvent leur bien-être physique et mental) pour maintenir des niveaux élevés de force, d’endurance et de performance.

Des films comme Rocky, Raging Bull et Million Dollar Baby peuvent être un peu exagérés. Cependant, l’idée centrale ne s’éloigne pas trop de la réalité du combat professionnel : pour être les meilleurs, les combattants ne doivent pas limiter leurs sacrifices s’ils veulent atteindre le sommet.

Il n’est donc pas difficile d’imaginer la quantité de stress physique et mental qu’ils subissent quotidiennement. Les exigences physiques et mentales sont impitoyables et nécessitent des niveaux extrêmes de concentration et de détermination pour maintenir la performance au quotidien.

C’est pourquoi beaucoup de gens conviennent certainement que les techniques de récupération d’un combattant sont aussi importantes que sa méthode d’entraînement : s’il ne peut pas récupérer correctement, à la fois physiquement et mentalement, il ne pourra pas atteindre le plus haut niveau de performance pendant le combat.

Nutrition et alimentation en lutte professionnelle

Il ne fait aucun doute que la nutrition et l’alimentation sont essentielles à la survie et au bien-être d’un combattant professionnel. Si un combattant veut que son corps fonctionne au mieux et récupère le plus rapidement et efficacement possible, il doit prendre soin de chaque petit détail de sa santé physique.

Vous serez peut-être surpris d’apprendre que certains des meilleurs combattants MMA et UFA du monde commencent à utiliser de l’huile de CBD.

Le CBD est 100% naturel. Ils l’utilisent pour récupérer rapidement sans éprouver à peine d’effets indésirables.

Dans cet article, nous allons parler de certains des noms les plus éminents de la lutte professionnelle qui ont donné leur avis en faveur du CBD. Nous expliquerons également pourquoi le CBD devient de plus en plus populaire auprès des boxeurs professionnels.

Médicaments anti-inflammatoires et médicaments sur ordonnance: un problème dans les sports de contact professionnels?

Ce n’est un secret pour personne que les anti-inflammatoires addictifs dérivés des opioïdes ont été un gros problème dans les sports professionnels. Cela s’est surtout produit dans le football américain, le rugby et la lutte professionnelle, où la violence physique et les « lésions corporelles » font partie du jeu.

Les documents juridiques ont montré que pratiquement tous les médecins de la NFL avaient témoigné qu’ils avaient violé une ou plusieurs lois fédérales sur les drogues, alors qu’ils travaillaient comme médecins de nombreuses équipes ».

La nature hautement addictive et les effets secondaires nocifs des anti-inflammatoires opioïdes sont bien connus et sont annoncés depuis de nombreuses années.

Ainsi, la légende de la WWE et du MMA Brock Lesnar a longuement discuté de sa dépendance personnelle aux anti-inflammatoires. Il a dit que c’était la faute de la routine d’un « environnement impitoyable » où il fallait « subir de nombreuses blessures en même temps ».

La pire chose qui puisse arriver aux combattants professionnels du monde entier (ou à tout athlète) est que le corps est accro aux effets négatifs (mentaux et physiques) des anti-inflammatoires prescrits.

Heureusement, certains athlètes de haut niveau semblent avoir trouvé un moyen plus sûr et plus naturel de récupérer.

Des boxeurs professionnels qui choisissent d’utiliser le CBD

Parmi les combattants de haut niveau qui ont soutenu le cannabidiol (CBD), le cas de Nate Diaz est probablement le plus connu. Il a été filmé avec un vaporisateur d’huile de CBD lors d’une conférence de presse après un combat avec la légende de l’UFC Conor McGregor.

Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il inhalait, Diaz a répondu: « C’est du CBD. Cela m’aide avec le processus de guérison et l’inflammation. Cela ne fait pas de mal de le faire avant et après les combats, l’entraînement. Ça rend la vie plus facile. »

En plus de Diaz, d’autres grands noms de l’UFC et du MMA ont choisi d’utiliser le CBD ces dernières années:

  • TJ Dillashaw
  • Jack McGann
  • Gina Mazany
  • Chris Camozzi
  • Et bien d’autres encore

Est-il légal pour les boxeurs professionnels et autres athlètes d’utiliser le CBD?

Heureusement pour les combattants mentionnés ici, des chiens de garde comme l’Agence mondiale antidopage (AMA) et l’Agence américaine antidopage (USADA), qui est l’autorité de contrôle antidopage de l’UFC, ont retiré le CBD de leurs listes. des substances interdites.

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Interactions avec d’autres médicaments

Vous êtes nombreux à nous demander si vous pouvez prendre du CBD avec des médicaments. Comme nous le disons, le CBD n’est pas un médicament : il permet uniquement d’améliorer votre bien-être.

Disponible chez Au Vert Shop, le livre « Chanvre en médecine, Redécouverte d’une plante médicinale » (Édition Solanacée, Soleure, 2017, 304 p.) du docteur Franjo Grotenhermen, diplômé Summa Cum Laude à l’université de Médecine de Cologne en 1996, permet d’apporter quelques précisions quant à l’action du CBD sur l’organisme à travers cet extrait :

« Pour être efficace, le CBD doit souvent être administré à hautes doses, il est dégradé dans le foie. Il y inhibe alors l’activité de deux enzymes responsable de la dégradation de divers médicaments. Les médicaments dégradés par l’enzyme CYP2C19 peuvent l’être plus lentement et ainsi agir plus fortement s’ils sont absorbés en même temps que le CBD. Au rang de ces médicaments, on compte l’inhibiteur d’acide Pantoprazol ainsi que l’antiépileptique Clobazam (Frisium). Le CBD inhibe également l’activité de l’enzyme CYP2D6, ce qui dégradera plus lentement et dopera l’effet des médicaments dégradés par cette enzyme. On retrouve dans ce cas l’inhibiteur d’acide Omeprazol et le neuroleptique Risperidon (Risperdal). La prudence est donc par conséquent recommandée lors d’absorption de grandes quantités de CBD, si la substance est absorbée en même temps que certains autres médicaments ».

Chanvre en medecine Redecouverte d une plante medicinale

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Récepteurs Cannabinoïdes, explications

Extrait du livre, disponible dans votre shop, « Chanvre en médecine, Redécouverte d’une plante médicinale » (Édition Solanacée, Soleure, 2017, 304 p.) du docteur Franjo Grotenhermen, diplômé Summa Cum Laude à l’université de Médecine de Cologne en 1996 :

En 1987, Il a été démontré pour la première fois que la plupart des effets attribués aux cannabinoïdes s’exercent sur leurs liaisons aux récepteurs spécifiques. Ces récepteurs cannabinoïdes se situent principalement sur les membranes des cellules du cerveau et dans la moelle épinière. Ils sont également présents sur les cellules du cœur, de l’intestin, des poumons, de la peau, des voies urinaires, de l’utérus, des testicules, des glandes internes, de la rate et des globules blancs. Selon l’endroit où se trouvent ces récepteurs, leur activation va provoquer des effets très différents, par exemple une inhibition des voies nociceptives, une inhibition du processus inflammatoire, une modification de la perception du temps, un sentiment d’euphorie ou d’autres effets psychiques.

Le premier cannabinoïde endogène a été découvert en 1992. Il a été baptisé « anandamide », du sanscrit ananda, qui signifie « bonheur suprême » et « amide », du fait de sa structure chimique. Plus tard, d’autres endocannabinoïdes ont été découverts, dont les noms sont toutefois moins poétiques et sonnent plus scientifiques: 2-arachidonoylglycérol et éther de noladine. Aujourd’hui, on dénombre environ 200 variétés de substances endogènes proches des encannabinoïdes, dont les effets n’ont en grande partie pas encore été étudiés en détail. Les endocannabinoïdes comptent parmi les substances qui jouent un rôle de messagers naturels. Ils transmettent des informations concernant l’état de l’organisme aussi bien dans le cerveau que dans d’autres organes, provoquant ainsi des réactions au niveau des cellules. Ils appartiennent au groupe des principaux neurotransmetteurs d’inhibition et jouent un rôle important, par exemple comme frein à la libération excessive de glutamate dans le cerveau lors d’un manque d’approvisionnement en oxygène de ce dernier. C’est la raison pour laquelle une des principales fonctions attribuées aux endocannabinoïdes est la fonction protectrice des cellules nerveuses. D’autres neurotransmetteurs agissent sous l’influence des endocannabinoïdes comme le GABA, la glycine, la noradrénaline, la sérotonine, la dopamine, l’acétylcholine ainsi que les neuropeptides (enképhaline et endorphine).

Souvent, les propriétés médicales du cannabis s’expliquent par l’effet interactif de ces messagers. Ainsi, l’inhibition de la libération de la sérotonine calme les nausées et les vomissements, et l’influence exercée par le GABA et l’acétylcholine est bénéfique contre les troubles neuromusculaires, comme les spasmes ou les crampes ». Chanvre en medecine Redecouverte d une plante medicinale